En concertation avec les autorités civiles et militaires, nous avons, pour les raisons que vous connaissez, opté cette année pour une cérémonie restreinte.
Pour voir les images, cliquer sur le lien : https://youtu.be/XUCHnJpaGXU
Dans ces conditions particulières, merci de leur appui et de leurs présences à
– Monsieur Christophe Noël Du Payrat , Secrétaire Général de la Préfecture de la Gironde, Sous Préfet de l’Arrondissement de Bordeaux, représentant Mme Fabienne Buccio, Préfète de Nouvelle Aquitaine,
– Monsieur le Lieutenant Colonel Frans-Yann Wingham, commandant en second du 13ème RDP, représentant l’Officier général de la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest et Mr Le Chef de Corps du 13ème RDP,
– Mr Le Député Eric Poulliat,
– Monsieur Arnaud Darfeuille, Conseiller départemental, représentant Mr Jean Luc Gleyse Président du Conseil départemental de la Gironde,
– Monsieur Alain Anziani, Président de Bordeaux Métropole, Maire de Mérignac,
– Monsieur Vincent Maurin, Maire Adjoint de Bx du Quartier Bx Maritime, représentant Mr Pierre Hurmic Maire de Bordeaux,
– Monsieur Jérome Prescina Maire de Martignas sur Jalle
Merci également aux représentants de nos composantes :
- Madame Michèle Vignacq fille de Laurent Puyoou, Madame Andrée Mansencal fille de Jean Sedze Hoo, de Madame Dominique Mazon, nièce de Roger Allo, de Mr Vincent Bordas, arrière petit fils d’André Guérin, représentants les familles de fusillés,
- Mr Dominique Durou représentant l’Association des Amis de la Fondation de la Mémoire et de la Déportation (AFMD),
- Mr Bernard Eclancher représentant l’Association des Cheminots Anciens Combattants (ANCAC),
- Mr Michel Cholet représentant l’Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC),
- Mme Karine Bretey représentant la Confédération Générale du Travail (CGT),
- Mme Catherine Stessin représentant le Consistoire Israélite de la Gironde,
- Mr Jean Marie Canu représentant la Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
- Mme Martine Dorronsoro, petite fille d’Eugène Lisiack, Présidente d’Honneur et Patrie de Charente Maritime,
- Mr Sébastien Laborde représentant le Parti Communiste Français
- Merci aux deux porte-drapeaux, Mme Laeticia Manarrini, arrière petite fille de Jo Durou pour la Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP) de Bègles et à Mr Henri Garcia de l’ARAC.
- Ainsi qu’aux autres membres du Conseil d’Administration présents.
Depuis l’automne 1944, tous les ans, un Hommage est rendu aux 256 victimes de la barbarie nazi et du zèle de la police française. Et malgré la situation sanitaire il nous paraissait impensable qu’il n’y ait pas d’Hommage cette année.
Impensable car c’est bien, grâce, à la Résistance intérieure, extérieure, à nos alliés, à l’alliance démocratique des forces politiques et sociales dans leurs différences et leurs diversités, à la volonté collective d’indépendance nationale, que le pays a été libéré. Libéré de l’idéologie et de l’occupation nazie, fondée sur le rejet de l’autre, et faites d’antisémitisme, d’anticommunisme, d’antisocialisme, d’antigaullisme, d’exclusions de toutes sortes, de répressions de toutes celles et tous ceux qui n’étaient pas conformes aux concepts nazis et/ou se rebellaient. Et ce qui est remarquable et encourageant c’est que ces forces de Libération portaient des valeurs progressistes de reconstruction de notre Pays que l’on a retrouvées dans le programme du CNR, dans les décisions prises tant par le Général de Gaulle, que par Alexandre Parodi, Ambroize Croizat ou Pierre Laroque dans la construction de la Sécurité Sociale en particulier, que chacun qualifie en ces jours difficiles de filet de sécurité pour l’ensemble de la population.
Et l’ignoble attentat de la semaine passée, les fréquents actes antisémites, comme les actes révisionnistes ou négationnistes, d’Oradour sur Glane récemment, ou d’hier contre le siège du PCF à Paris, nous confortent, s’il en était besoin, dans l’utilité du travail de Mémoire, pour préserver la liberté d’exprimer, d’enseigner, de penser.
Ce que nous voulions dire également, c’est que pour l’Association les recherches doivent continuer et continuent. Par exemple nous venons d’avoir confirmation, certificat de naissance à l’appui, que le jeune de 16 ans fusillé le 1/8/44, enregistré sous le nom de Raymond Eyre se nommait en fait Christian Eyère. De même, retardé par la crise sanitaire notre projet de collecte des témoignages des descendants des fusillés dans la perspective de réalisation d’un support numérique type « valise pédagogique » à destination des scolaires, est bien avancé.
Nous avions choisi cette année d’évoquer comme thème du discours de l’Association, en nous appuyant bien entendu sur la vie et l’action des fusillés, « Leur engagement patriotique commun et collectif à partir d’une extrême diversité de convictions philosophiques, idéologiques, politiques, familiales, religieuses, associatives ».
Mais ce n’est que partie remise et nous espérons l’an prochain dans les conditions traditionnellement organisées pouvoir nous retrouver le dimanche 24 octobre 2021, pour marquer le 80ème anniversaire de la première fusillade massive du 24 octobre 1941.
